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Certaines d'entre Vous m'ont demandée ou conseillée pour l'autorité parentale du père de Guillaume.

Je n'ai jamais voulu lui enlever cette autorité parentale car il est le père et j'ai toujours estimé qu'un père doit avoir le même rôle qu'une mère quelque soit la situation.

Cela fait 12 ans que je me bataille pour qu'il réalise qu'il a un enfant - qu'il a demandé en plus - et donc qu'il doit aimer comme il se doit car je ne veux pas que mon fils connaisse ce que j'ai moi-même connu petite. Il a eu le prétexte que je sois partie de la maison pour se détacher de toutes responsabilités. Facile, genre "mais moi je ne suis coupable de rien, c'est moi qui a été abandonné." Comme si j'allais me laisser faire à me faire taper dessus et insulter et laisser mon fils (encore bb à l'époque, hé oui, ça n'arrête pas la violence des imbéciles) subir les mêmes traitements.

Un 1er jugement a eu lieu en février 1996 pour que l'enfant soit résidé chez la mère. Un jour par semaine de garde pour lui.

Déjà, à l'époque, il ne respectait pas ces jours et c'était plutôt compliqué à gérer. Certaines se souviennent sans doute de l'article où je racontais l'histoire de Guillaume qui s'était retrouvé au domicile de la directrice de crèche.

Malgré toutes les mésaventures rencontrées, je n'ai jamais voulu créer de problèmes supplémentaires pour protéger Guillaume et afin qu'il ait toujours son père présent même irrégulièrement.

Un 2ème jugement en février (la même date !) 2005 après 2 ans 1/2 de silence de la part du père (même pas de réponses aux recommandés), jugement demandé car j'espérais réveiller ce dernier et mettre à jour après mon soucis de la mairie que je racontais hier.

Bref, la juge a mis comme garde certains dimanches après-midi puis tous les dimanches après-midi etc. afin que l'enfant ne soit pas perturbé après cette longue séparation et elle n'a pas fait préciser les vacances.

Le père était d'accord, plein de bonne volonté en apparence.

J'ai recommencé à espérer (têtue la fille) que les liens se renforceraient.

Encore, quelques mésaventures....

La plus grave a donc été en juin dernier lors de mon hospitalisation (pour celles qui me suivent) où monsieur était de nouveau injoignable. L'assistante sociale lui a donc fait un courrier mais rien...

Je ne suis pas certaine que ce père réalise ce que signifie les mots "famille d'accueil' ou "foyer d'accueil" ou bien il s'en fiche éperdument (c'est malheureuseusement ce que je crois) et ça me fait terriblement mal.

Avant-hier, je disais que je mettais "papa" pour la 2ème personne ("responsable légale") à contacter en cas d'accident sur la fiche du collège et Guillaume m'a répondu "Ce n'est pas la peine". Je l'ai mis de toute façon même si ça ne sert à rien car dans le dossier du collège constitué l'année dernière, le père est indiqué pour recevoir les bulletins trimestriels et y'a pas de raison.

Bref - je suis hyper bavarde alors que j'essaie de faire court, désolée - je n'ai toujours pas envie d'enlever l'autorité parentale à moins que ce père me le dise lui-même et si Guillaume le veut et à cette seule condition.

Pour l'instant, nous n'avons toujours pas de nouvelles de monsieur depuis fin juin donc, (hé non, il n'a pas encore rappelé suite à mon message d'hier) mais je pense lui demander ce qu'il en pense, pour connaître sa réaction, mais c'est tout.

Un père est très important pour un enfant et si l'autorité parentale était enlevée, je suis certaine que monsieur ne donnerait plus du tout signe de vie et Guillaume pourrait avoir besoin de lui dans le futur et en souffrir.

En fait, j'en sais rien, mais je dois tout prévoir !

 






 Excusezmoi si cet article n'est pas hyper gai,

c'est la vie !

Passez un bon week-end mes p'tits Astres,

Bisouxxxxxxxxxx !

Merci pour vos kliks dans nos minivilles,

vous voyez comme ça se construit ?!